De retour à San Francisco et à New York

Comme je le disais dans un précédent billet, mon rêve s’est réalisé. Grâce à mon boulot, j’ai pu assister à une conférence à l’autre bout du monde, à San Francisco. J’ai proposé à mon chef une série de conférences auxquelles je voulais assister sans trop y croire. J’ai reçu un appel un Samedi soir au restaurant avec ma belle famille, me disant que ma demande pour aller à la conférence de San Francisco était acceptée et que j’allais partir dès le Mardi. Je n’avais jamais commandé des billets d’avion ni réservé une chambre d’hôtel en si peu de temps. Et surtout, aux frais de l’entreprise !


Une tournée américaine – Miami

Après une journée entière dans un Amtrak, l’équivalent d’un TER qui ressemble à un avion dans le sens où on check-in ses bagages et on vient les récupérer sur un tapis à destination, j’arrive à Miami. L’occasion de croiser la route d’un jeune Nantais entraîneur de l’équipe de football féminine en recherche d’un poste aux États-Unis. C’est toujours à des moments et des endroits improbables qu’on réalise ce genre de rencontre. Nos chemins se séparent au moment de prendre un taxi. Arrivé à l’aéroport, je récupère la voiture de location, me rends à l’hôtel. La routine. J’ai décidé d’y aller crescendo avec les hôtels. Auberge de jeunesse pour Detroit, motel pour Orlando puis hôtel presque de luxe pour Miami. Mine de rien, voir un lit qui fait ta taille en largeur alors que ça fait près de deux semaines que t’as quitté le tien, ben ça fait grave plaisir.


Une tournée américaine – Orlando

La Floride en été, c’est particulier. On peut parler de saison des pluies. C’est un climat tropical. Le premier contact fut rude. Notre avion a tourné pendant une heure au dessus de Tampa car un gros orage nous empêchait d’atterrir. Un « Sunshine State » ouais. Rebelote, nouvelle ville, arrivée de nuit avec la pluie en prime. Allez, t’es dans des vacances de rêve et tu trouves le moyen de te plaindre. Pense un peu aux autres. C’est vrai. J’arrête de me plaindre et ça ira mieux après une bonne nuit dans un lit d’hôtel. En effet, le lendemain matin, le soleil était de retour et pas que. Une chaleur humide et étouffante a fait le voyage avec. Il est 7h30 et déjà 100F, je vous laisse convertir n’est-ce pas. Je dois être le seul maso à aimer ce genre de chaleur intense.


Une tournée américaine – Detroit

Que diable va-t-il donc faire à Detroit ? Cette ville déserte, où ça pue le crime, où il n’y a rien à faire, etc. Je vous arrête tout de suite. Tout d’abord, plaçons le contexte.

J’ai un grand besoin de partir loin, très loin, assez régulièrement. Cela faisait deux ans que je n’avais pas pris l’avion pendant plus de trois heures. C’est un peu comme une drogue pour moi. Plus je pars loin, plus j’aime ça. Ma chérie avait un voyage de prévu avec ses amies en Grèce. Destination certes sympathique mais je n’étais pas vraiment emballé de partir dans ce contexte. Donc soit je reste seul à la maison à continuer le train-train quotidien voiture-boulot-dodo, soit je prends des vacances en ne bougeant pas en plein été (pire), soit je pars de mon côté. Ayant déjà fait l’expérience de voyager en solo sur l’espace d’un week-end, j’ai voulu étendre le concept à une destination plus lointaine. C’est aussi l’occasion de combattre ma timidité.


Un été à Porto

Il est très compliqué d’allier la passion du travail, les voyages et la tenue régulière d’un blog tel que celui-ci. Nous sommes plus d’un an plus tard. J’écris ces lignes au-dessus de l’océan Atlantique dans un vol reliant Bruxelles à New York. J’ai toujours rêvé de dire ceci. Cette fois, le rêve devient réalité.

Porto

Revenons à notre sujet. Tout débute au printemps 2016, voyant les vacances arriver à grands pas. Une possibilité de poser quelques jours mais pas de destination en tête, si ce n’est qu’on ne voulait pas partir trop loin de la Belgique. Un séjour au soleil de préférence. En tant que nouveau Belge qui se respecte, mon choix s’est d’abord orienté vers l’Espagne et l’Italie, Naples en particulier. Tandis que la première destination était déjà bien connue de ma chère et tendre, la deuxième ne dégageait pas une très bonne image. Finalement, c’est Porto qui nous a tapé dans l’œil.